mardi 30 mars 2010

Barrage d' ITAIPU, encore de l'eau !


Vendredi 19/03, nous nous rendons en bus au barrage d'Itaipu car il est à une bonne dizaine de km de Foz do Iguaçu. Bernard et Eric optent pour la visite technique du barrage, tandis que Maryvonne et Jo font la visite panoramique.


Déversoirs de crues


Le nom exact de cet ouvrage est ITAIPU BINACIONAL, fruit d'un accord entre le Brésil et le Paraguay, il fut bâti par des ingénieurs, des travailleurs et des techniciens des deux pays et reste toujours comme un exemple du travail harmonieux et productif entre deux nations du monde d'aujourd'hui. Il produit 25% de la consommation électrique du Brésil et 90% de celle du Paraguay. Dans cette centrale hydroélectrique il y a 2 directeurs, même niveau, l'un Brésilien et l'autre Paraguayen, on parle 2 langues le portuguais et l'espagnol, et pour donner une unité à l'ouvrage, on ne nomme jamais de pays, on dit rive gauche (Brésil) ou rive droite (Paraguay).

Plage amont du barrage, côte 225 m : à gauche les grands verrins hydrauliques qui commandent les vannes et à droite le plan d'eau


Situé sur le fleuve Paranà (qui est le 7ème plus grand fleuve du monde), entre le Brésil et le Paraguay, le barrage d'Itaipu est la plus grande centrale hydroélectrique du monde. Même si le barrage Chinois des Trois-gorges sur le fleuve Yang-Tsé est plus grand en taille, celui-ci ne pourra pas dépasser celui d'Itaipu en production électrique car il n'y a , parait-il, pas assez d'eau. Le barrage d'Itaipu fait 7,3 km de long, son point le plus haut est de 225 m, le volume d'eau est de 29 millions de m3 et la surface utilisée est de 135 000 hestares.

Plage aval, côte 144 m : à droite conduites forcées de 10 mêtres de diamètre

Les travaux ont commencé en janvier 1975 et le 5 mai 1984 a été mise en service la première unité de production. Il n'aura fallu que 14 jours pour remplir le barrage : l'eau atteignant une hauteur de 100 m parvint à la hauteur des déversoirs de crues. En tout, il y a 20 unités de productions de 750 MW chacune, 18 en fonctionnement permanent pendant que les 2 autres sont arrêtées pour l'entretien. La capacité de production est de 14 GW et la production annuelle est de plus de 100 milliards de kW/h : en comparaison tous les barrages sur le Rhône ne produisent que 15 milliards de kW/h.

La salle de commande de la centrale hydroélectrique, elle se situe juste à la frontière des 2 pays

Il a été enregistré un débit instantané de 13 000 m3/seconde sur le Rhône pendant la crue d'automne 2003 (début décembre). A Itaipu, le débit maxi des 14 canaux de décharge est de 62 200 m3/seconde, soit près de 5 fois plus que le Rhône. D'ailleurs, un accord fut signé le 19/10/1979 entre le Brésil, le Paraguay et l'Argentine (à l'époque, ces 3 pays étaient régis par des dictatures militaires) car, en cas de conflit, le Brésil pouvait ouvrir les canaux de décharges, provoquant l'augmentation du niveau de la rivière Plata, noyant ainsi la ville de Buenos Aires...

Le hall des générateurs, rotors et stators se trouvent sous les grands ronds rouges. Rive gauche et rive droite, le hall fait 969 mètres de longueur, 90 m de largeur et 112 m de hauteur...


40 000 personnes ont participé à la construction du barrage, malheuresement il y eu plus de 140 morts. On raconte que l'on embauchait plus facilement les célibataires sans famille...10 000 familles vivants au bord de la rivière ont été déplacées. Lors de l'inondation des terres, la faune et la flore ont payé un lourd tribu à la formation de la retenue d'eau. Toutefois de gros efforts ont été faits pour préserver l'existant (une forêt primaire côté Paraguay a été conservée). Encore aujourd'hui un programme important est réalisé pour réintroduire des animaux ainsi que pour replanter des arbres.



"Le coeur de l'unité de production", côte 118 m : dessous la turbine qui tourne à 92,3 rpm et dessus la génératrice "rotor". L'ensemble pèse 6 600 tonnes...

Nous sommes étonnés par le peu de bruit et de vibrations par contre il fait très très chaud...

dimanche 28 mars 2010

Les chutes d'Iguazu côté Argentine

Jeudi 18/03, nous partons donc pour l'Argentine ! Nous avons pris un mini-bus avec chauffeur, cela nous facilite les démarches à la frontière et nous évite la longue file d'attente. Il faut dire que les chutes côté Argentine sont très prisées des touristes car il y a beaucoup plus d'aménagement qui ont été faits, permettant ainsi une vision complètement différente par rapport au côté brésilien. Ces chutes, en fait ce sont 275 cascades sur un front de 2,5 km environ, la plus haute est de 90 m de hauteur (Garganta del Diablo), ont été inscrites au Patrimoine Mondial par l'Unesco en 1984.
La journée va être rythmée car nous avons rendez-vous à 16H00 pour aller voir les chutes d'un peu plus près... on ne va pas être déçu !!! Toute cette masse d'eau qui nous tombe dessus, on en a la respiration coupée !!! Autant vous dire que nous rentrons "cassés" de cette journée... mouillée mais malgré tout très chaude.


Eric surveille sa troupe, une Japonaise, un Colombien, une Suisse, une Italienne, Bernard, Maryvonne et moi en bons Français sommes au fond...

Et voilà, nous sommes en Argentine

Est-ce que les bons observateurs que vous êtes ont vu le changement d'orthographe pour Iguazu ? Et oui, ici nous réentendons l'espagnol, d'ailleurs on ne comprend plus rien, notre oreille s'est habituée au portugais-brésilien !

Rythme cadencé chez nos compagnons

Un petit train va nous emmener jusqu'à...

la Gorge du Diable (90 m de hauteur)

Avant d'y arriver, nous faisons quelques rencontres


Nous y sommes, on dirait de la chantilly (je dois commencer à être en manque)

Encore une douche gratuite !


Et vu d'en haut, quel effet ça vous fait ?


Troupe en marche car...

nous allons faire comme eux

Allez à nous !

On va passer dessous, tout le monde crie, on se croirait dans la grande roue à la fête foraine !

Et allez, encore une douche !

FOZ DO IGUACU

Nous reprenons donc l'avion mercredi 17/03 pour nous rendre à Foz do Iguaçu, ville frontalière entre le Brésil, l'Argentine et le Paraguay. En 1970, il n'y avait qu'une rue et quelques maisons, aujourd'hui il y a 300 000 habitants. Cette croissance est due à la construction du barrage Itaipu, commencée en 1975, le plus grand barrage au monde, mais nous vous en reparlerons un peu plus tard avec photos à l'appui, car nous l'avons visité.
Nous arrivons en début d'aprem et décidons d'aller directement voir les chutes "brésiliennes" sans passer à la Pousada El Shaddai.
Ce que nous allons voir est absolument époustouflant, malgré tout difficile de se rendre compte à partir des photos, les yeux c'est quand même mieux...

Bientôt arrivés

L'entrée du Parque

Un bus nous amène au point de départ

Voici la 1ère vision qui s'offre à nous

Non, ce ne sont pas des peluches !

Là, tu commences à prendre la douche...

et au bout de la passerelle, t'es trempé, mais vu la chaleur... ça fait un bien fou


Quand on est à côté, on n'entend plus rien d'autre

Impressionnant

Notre visite s'achève dans ce magnifique parc

Pour que vous puissiez vous rendre compte


vendredi 26 mars 2010

RIO DE JANEIRO, 3ème journée

Mardi 16/03, c'est déjà notre dernière journée à RIO, puisque nous prenons l'avion pour Foz do Iguaçu mercredi matin. Nous poursuivons encore un peu notre visite de la ville, allons flâner au bord des plages... désertes le matin et prenons le bus pour nous rendre à Shopping Barra (centre commercial) car des copains nous ont dit qu'il y avait une FNAC, peut être allons-nous enfin trouver des livres et des magazines en français ! Retour dans le quartier d'Ipanema pour aller déjeûner à la Churrascaria Carretão, recommandée par Martine et Christian, excellent repas. En sortant, nous décidons de prendre un bon café. Soudain, on entend quelqu'un appeler Eric, tout le monde se retourne et on voit un bus arrêté au milieu du carrefour avec Véronica et Chris (notre couple de parisiens) nous faisant de grands signes. Ils descendent nous rejoindre et là, toutes les personnes qui sont autour de nous, rient, sourient, tapent dans leurs mains, ils sont contents pour nous, on ne risque pas de voir ce genre de scène en France, les Brésiliens sont vraiment sympas. Nous finissons notre journée tous ensemble, se promettant de se voir à Salvador car Véronica et Chris vont y passer quelques jours.

Palacio Tiradentes ou chambre des députés de l'Etat de Rio avec une statue du martyr Tiradentes qui fut à la tête du mouvement révolutionnaire Inconfidência contre le pouvoir colonial. Entre 1926 et 1960, c'était le Congrès National du Brésil, lorsque Rio de Janeiro était la capitale de ce qui s'appelait alors les Etats Unis du Brésil.

La salle de réception

L'hémicycle


La plage d'Ipanema

La plage Leblon

Et oui, même à Rio, il peut pleuvoir

Retour à l'hôtel où ce soir il y a des festivités. Il faut dire qu'il ne s'appelle pas Art Hostel pour rien car c'est un lieu où des artistes peuvent venir se produire