dimanche 17 juin 2012

Et petit tour à l'Ile des Pins

Kunié, comme la nomment les anciens, 14 km de large pour 18 km de long, petit paradis à la réputation d'éden océanien... Mais aussi lieu dépositaire d'un passé tumultueux : 3 000 communards de Paris (1872) se succédèrent au pénitencier, puis des prisonniers français exilés prirent ensuite la relève jusqu'en 1912, date à laquelle les derniers condamnés quittèrent l'île.


L'îlot Brosse, devinez pourquoi...

Joli mouillage pour Keops dans la Baie de Kanumera

Le lendemain, la plage sous la pluie...


Le soleil est revenu, vite nous louons une voiture pour balader, premier arrêt le chantier de construction de pirogues traditionnelles, mais nous ne verrons pas le piroguier qui est aux champs...


La très belle baie de Gadji


La grotte d'Oumagne, dite grotte de la Reine Hortense, car c'est ici qu'au siècle dernier, celle-ci se reposait lors de ses visites dans les tribus


Passage à gué d'une rivière salée...

Ensuite, marche dans une rivière de sable...

Et voilà ! Arrivée dans une piscine naturelle, magique !


La plage de la Baie d'Oro

On m'appelle le crabe violoniste (Uca Pugilator), à cause de mon énorme pince (seuls les mâles en possèdent une). Elle peut mesurer jusqu'à 10 cm, alors que l'autre est 4 fois plus petite. A marée basse, je sors pour fouiller la vase et trouver à manger (cadavres et plantes en décomposition). A marée haute, je me réfugie dans mon trou que je bouche avec une galette de boue

Hum... m'a l'air bien sympa ce petit resto, les pieds dans le sable, on mange ici ?

Pour Eric, escargots de l'Ile des Pins, la spécialité ! Un seul vaut presque 3 de chez nous !


La Baie St Maurice avec ses jolis pieux en bois sculptés

L'église de Vao, village principal de l'Ile


Le fameux "tricot rayé" ! Se réchauffe à terre entre deux parties de pêche. En effet, ce serpent ne se mouille que pour attraper de petites murènes qu'il tue grâce à son venin mortel (dix fois plus puissant que celui du cobra royal). Heureusement pour nous, il n'est pas agressif et même très craintif et ne devient dangereux que s'il se sent dérangé ou menacé, ouf !!!


vendredi 15 juin 2012

Petite visite au...

Centre Culturel Tjibaou, inauguré en mai 1998. Ce nom a été attribué en hommage au chef indépendantiste kanak, Jean-Marie Tjibaou à l'origine de ce projet pour promouvoir la culture kanak. Ce projet est donc prévu dans les accords de Matignon signés le 26/06/88. Malheureusement J-Marie Tjibaou sera assassiné le 04/05/1989 par un kanak indépendantiste opposé à ces fameux accords... Et oui, des évènements très violents ont eu lieu sur la "grande terre"... La construction de ce centre durera de 1995 à 1998 et c'est l'architecte italien Renzo Piano qui est choisi en 1991, suite à un concours international. Les "cases" inspirées de l'architecture kanak traditionnelle sont de hauteurs et de surfaces différentes et donnent un aspect inachevé, qui rappelle que la culture kanak est toujours en devenir. La végétation du site a été respectée et même enrichie. C'est un très bel endroit, mais nous sommes restés un peu "sur notre faim" quand à la découverte de la culture kanak... c'est un peu vide...


Jean-Marie Tjibaou a prôné une lutte politique fondée sur le respect des institutions en place et les principes de la non-violence

Et voilà ce que ça donne, cette architecture moderne se fondant complètement avec la nature


Maquette d'une des cases

Pas mal
Quel regard...

Case traditionnelle du grand sud


Et sa magnifique flèche faitière qui l'orne