samedi 27 février 2010

Carnaval de Maragogipe


San Bartolomé, protecteur de la ville - Ah, en voilà 3 qui ont oubliés leurs déguisements


Une future petite princesse - Un bout'chou clown à croquer


On se croirait presque à Venise !


Jolies petites bahianaises - Hum, bahianaise... rugbyman !

Eclatants tournesols - Bel inconnu aux yeux de braise, non pas Bernard, l'autre



Le carnaval de Maragogipe est plus traditionnel, il fait parti du patrimoine culturel de l'Etat de Bahia. C'est le vrai carnaval avec des déguisements aux couleurs éclatantes et de la musique bien sûr. Les gens sont super sympas et l'ambiance est "bon enfant" dans cette petite ville.

Direction Maragogipe, on va se mettre "au vert" !

Ponta do Alambique

A San Roque, fabrication de plate-forme pétrolière

La Ponta Salamina avec son fort qui, au XVIème siècle, défendait l'accès à Maragogipe

L'Ilha do Francés

Maragogipe

Arrivée de Sonate, un sun fizz aussi


Dimanche 14/02, nous quittons avec Tahaa-Tiva la marina du Terminal Nautico pour nous rendre à Maragogipe. Pour celà, nous traversons toute la baie de Tous-les-Saints, d'Est en Ouest, soit presque 20 Mn. Nous arrivons devant la Ponta do Alambique qui est l'embouchure du Rio Paraguaçu. Nous remontons le Rio sur une quinzaine de miles, en passant par le petit canal de Dentro pour éviter l'Ilha do Monte Cristo. A la hauteur de l'Ihla do Francès, le fleuve se sépare en deux, nous prenons à babord afin de rejoindre le mouillage de Maragogipe en début d'après midi. La vilha de Maragogipe compte vingt milles habitants, elle est située dans la région du Recôncavo, l'élevage de bétail et l'agriculture sont les principales sources de revenus des habitants.

jeudi 18 février 2010

On y retourne !!!

Emporté par la foule...

Ma copine Luzia, Thibault un jeune voyageur français qui fait toute l'Amérique du Sud

Une foule... Barbie !

Mes copines, Luzia, Rita et son marido

Après une soirée de repos bien mérité (malgré un gros apéro sur Petit Pierre 2), nous décidons, le samedi 13 février, de retourner voir ce spectaculaire carnaval de Salvador, mais de façon différente : nous resterons sur la terrasse de la Pousada Noa Noa, afin de voir passer tous les Trio Eletrico. Super ambiance, les caipirinhas sont bien fraîches, les hamburgers à la plancha extras, encore une bonne soirée !

Ca déménage !


Attention les yeux !

La bonne blague !!!

Vous avez vraiment cru que l'on n'allait pas prendre des photos ?



La copine Martine

Station service transformée en QG bière

Le groupe infernal

Notre Trio Eletrico Yes Bahia Club arrive enfin

Les musiciens se préparent

La chanteuse du Banda Chiero de Amor attaque fort

Ca avance doucement, mais on danse tout le temps

Fin de soirée, il est temps de rentrer se coucher !

mercredi 17 février 2010

CARNAVAL DO SALVADOR DO BAHIA

Dans les années 50, Dodô et Osmar, deux passionnés du Carnaval de Salvador de Bahia, parcourent les rues de la ville dans une vieille voiture Ford en jouant de la musique. Ils ne passèrent pas inaperçus avec leur idée originale, d'ailleurs la preuve est là : le carnaval de Salvador de Bahia a fêté ses 60 ANS cette année et NOUS Y ETIONS !!! En effet, au fil des années, le carnaval (à l'origine fête costumée) s'est transformé en une gigantesque fête de la musique avec des Trios Eletricos qui sont d'énormes camions, équipés d'énormes sonos et hauts-parleurs très puissants, sur lesquels des groupes de musiciens avec chanteuse ou chanteur se produisent, de vraies scènes ambulantes ! Il y a 3 façons de voir le carnaval à Salvador. Tu peux être dans la rue, bouger au gré de tes envies (le carnaval de Salvador est au départ une fête populaire). Tu peux acheter une place assise dans une camarotte (loge) et regarder passer les Trios Eletricos et la foule en délire. EEEEEEEEEEEEET, tu peux faire partie d'un Bloco (groupe) qui suit un Trio Eletrico. Pour celà, il faut acheter un abadà, c'est à dire un tee-shirt aux couleurs du Trio. L'idée nous a plu tout de suite, il nous paraissait inconcevable de ne pas participer "physiquement" au carnaval de Salvador de Bahia. Bon, évidemment quand tu ne parles pas couramment le portugais, c'est pas facile ! Alors le mardi matin, on est allé à la pousada Noa Noa, tenue par un français Nicolas, super sympa et ancien navigateur. Il nous a mis en contact avec Marc, belge et DJ, et le jeudi soir (début du carnaval), on avait nos "abadàs" et on a pu faire partie d'un Bloco où le groupe Banda Chiero de Amor se produisait. Notre Bloco était sur le parcours Dodô, soit 4 km à pieds... on a mis 5 heures. Nous avons terminé lessivé (au sens propre comme au figuré) car en fin de parcours, on a pris une grosse averse, mais rien n'arrête les Brésiliens, ils continuent à danser quand même, on s'est laissé porter par la foule.
Vous allez être bien évidemment très déçus, mais on nous avait conseillé de ne pas avoir d'appareil photos sur nous, donc pas d'images pour illustrer nos propos.
Quelques chiffres, pour 6 jours de fête, le Carnaval de Bahia c'est :
100 millions d'euros de CA
300 000 emplois provisoires
3 millions de spectateurs
18 millions de litres de bière
10 millions de litres d'eau minérale

jeudi 11 février 2010

D'autres photos...

Petit singe de Gamboa do Morro
La famille complète

La place de Maraù, keops enfin seul au ... mouillage

Igreja Matriz de Sao Sebastiao (1855) à Maraù

Cachoeira de Tremenbé

Fresque Maraù, tous les animaux sont en relief

mercredi 10 février 2010

Camamu - Maraù

Petite Ihla dos Tatos, RioMaraù
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Ponta de Gravatà
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Navigation au moteur, à l'abri du soleil sous le taud

Arrivée à Maraù

Jeudi 04 février, de bonne heure en raison des marées, nous prenons la direction de Maraù. Nous devons suivre un tracé bien précis car le rio Maraù est large mais à certains endroits peu profond (4 mètres à marée haute, soit 2,5 mètres de moins à marée basse) avec de nombreux îlots de sable. Situé à 15 MN au sud de Campinho, Maraù petit village de 1 000 habitants sur le continent, est néanmoins une "sous-préfecture". Son marché quotidien est très animé, surtout le samedi. De multiples pirogues affluent pour se ravitailler, elles vont vite et disparaissent ensuite dans la mangrove en deux temps trois mouvements. Vendredi 05 février, nous partons voir les cachoieras (cascades) de Tremembé en bus. Malheureusement, la pluie commence à tomber pendant le trajet (et oui, c'est le début de la saison des pluies). Le bus est recouvert de boue car la route est en fait une piste ! Une vraie tôle ondulée, ce ne sont pas des nids de poules mais des nids "d'autruche" ! Pas de problème pour le chauffeur, il faut rouler vite (à croire que les Brésiliens sont tous des fils d'Ayrton Senna !!!). Le bus nous dépose au petit village de Paz en nous assurant qu'il y a un bus à 16H50 et un à 19H00. A cause de la pluie, nous n'avons pas pu voir grand chose de ces cascades et à 16H30 tapantes, nous étions à l'abri de bus. Mais nous sommes au Brésil, et nous avons attendu jusqu'à 19H10... le bus ! J'ai (Jo) cru que j'allais mordre le chauffeur ! Une heure après, nous montons dans l'annexe (gardée par Ilvio toute la journée) pour rejoindre Keops et prendre une douche bien chaude, non non vous ne rêvez pas, bien chaude !!!

Cairù - Gambõa - Camamu

Dans les TP, quand tu y crois, tu y crois ... (Cairù)

C'est pas compliqué la voile, quelques sacs de farine cousus ensemble et ça marche ...

Vilha Valença

Atelier réparation de lanchas

Construction de lanchas

Poisson pêché et mangé, il était bon mais nous ne savons pas ce que c'est ?


Lundi 1er février, nous partons de Cairù qui va fêter ses 400 ans (une fête en perspective mais on ne peut pas toutes les faire), direction Gambõa à nouveau. Le lendemain, nous décidons de nous rendre à Valença, ville de 74 000 habitants (c'est petit pour le Brésil !) en lancha traditionnelle. On nous annonce 40 minutes environ de trajet, en fait on mettra presque 2 heures et Jo pète un peu les plombs ! Valença est justement la ville où se fabriquent les lanchas, nous passons devant les chantiers de construction. La rue principale, piétonne, est très animée pour un jour de semaine, beaucoup d'enfants et nous nous rendons compte que nous sommes en pleine rentrée scolaire ! La lancha tradi, terminé me dit Jo. Nous prenons donc le bus jusqu'à Bom Jardim, puis une lancha rapide. Au volant du bus, le père de "Rubens Barrichello" qui a tenté à 4 reprises de doubler un bus, sur une route, certes goudronnée, mais sinueuse et étroite. Grosse frayeur pour nous, les Brésiliens apparemment adorent car le chauffeur, après avoir réussi son depassement, a été applaudi, il avait gagné son Grand Prix ! Mercredi 03 février, départ pour la baie de Camamu, située à 35 MN plus au sud. Nous mouillons devant l'Ilha de Campinho où nous retrouvons Sonate (un Sun Fizz comme nous) avec son équipage. C'est endroit est joli, tout le long on y trouve des pontons qui débouchent sur... des pousadas, très sympa. Notre choix se porte sur Sitio Sibai, tenue par Carlos (argentin) et Julie (brésilienne). Carlos a pas mal bourlingué, ancien skipper, parlant au moins 6 langues dont le français, ancien mécanicien. Il propose d'ailleurs son aide gracieusement, mais fait aussi de... délicieuses pizzas !

lundi 1 février 2010

Suite de la journée à Boipeba

J'hésite car l'eau n'est qu'à 30° !

Les enfants s'amusent...

Evidemment, ça se termine au resto chez "io io-ia ia", on attend les crevettes à la plancha

Retour sur Cairù, à fond les manettes, on fait du 30 noeuds

Nous découvrons cette photo presqu'en même temps que vous, car à l'oeil nu impossible de voir ces nuages se reflétant dans l'eau !

Rythme tranquille pour cette pirogue