Ascencion de la montagna Amarilla

172 m de dénivelé positif. Quand il a fallu mettre les chaussettes et les chaussures apres 6 mois de tongs, on s'est douté que cela n'allait pas être facile. Eric, ayant longuement étudié l'ascencion de la montagne par la face Est (voir photo), decida d'établir le camp de base n°1 sur la plage, afin de s'acclimater au manque d'oxygène... 1h00 de marche dans le sable pour s'échauffer et les mollets sont déjà bien durs. Arrêt comme prévu au camp de base n° 1 puis après une courte pause, il faut attaquer la grimpette. L'ascencion de cet ancien volcan va durer une grosse... 1/2 heure. Une fois le sommet atteint, nous pouvons admirer le paysage et un petit vent frais nous rafraichit. Eric a eu à ce moment là une pensée pour le vulcanologue Haroun Tazieff qui aurait très bien pu dire, avec son accent du sud-ouest d'origine polonaise : "être sur un volcan, jeune ou vieux, en activité, en sommeil ou éteint, et bien ça fait quelque chose". Pour info, l'archipel des Canaries aurait fait partie du continent Africain, mais avec une activité volcanique plus récente dont la dernière manifestation est l'éruption de 1971 avec la formation d'un nouveau cratère du volcan Teneguia, tout au sud de l'île La Palma. Sachant cela, nous ne trainons pas trop longtemps au sommet, après un casse-croûte énergétique survitaminé : sandwichs mortadelle-moutarde. Tout ceci va évidemment bien faire rire les Sylv et on les entend déjà dire que nous ne sommes pas prêts pour le Népal...