mercredi 12 janvier 2011

Notre découverte continue...

Avec el Convento de la Popa, datant de 1607 (rénové dans les années 60), construit par les Augustiniens et se situant sur le point le plus haut de Cartagena (environ 200 m). Ce bâtiment rectangulaire avec un étage est assez rustique. La partie basse n'a pratiquement pas d'ouverture sur l'extérieur et renferme un patio où se trouvent un puits central, une galerie et une église bien sûr. Il est juste 10h00, les cars et les taxis affluent, aujourd'hui à Cartagena c'est l'Epiphanie et c'est un jour férié ! A midi, l'Eglise du Couvent, et toutes les autres en ville, seront pleines... n'oublions pas que 90 % de la population est catholique et surtout... pratiquante. Nous repartons en direction de la vieille ville, dont on ne se lasse pas... Une halte chez Carmela pour le déjeuner, en Colombie, les petits restos proposent toujours "el comida corriente", ce qui équivaut au menu du jour, se composant d'une soupe, d'un plat et d'une boisson, le prix ici était de 10000 pesos par personne, soit 4 €... et nous avons eu du poulet et du filet mignon ! Puis pause café dans le Parque Bolivar où nous attendrons l'ouverture du Museo del Oro Zenu, existant depuis une vingtaine d'années...

Croix du 16ème siècle avec vue sur le quartier Bocagrande du... 21ème siècle ! - Le patio et son puits

Un peu d'or ! - Coucou les filles



Chez Carmela - On adore les portes des maisons

La première maison où habita Simon Bolivar - Parque Bolivar avec la statue à la gloire du Libertador de América del Sur

Wouah ! J'en aurais bien pris 2 pour me faire une paire de boucles d'oreilles - Des graines étaient écrasées, le petit rouleau passé dedans et ensuite sur le corps

Figure humaine schématisée - Comme il doit être lourd !

Il ne fait que 3 cm de haut... mais quel travail ! - Statuette pré-colombienne

vendredi 7 janvier 2011

Les remparts...

Top départ à 9 heures équipés de nos "petites sandales de marche", nous voilà partis pour 3 ou 4 heures de marche environ... En effet, il y a 12 km de remparts, paraît-il autant qu'à Saint-Malo... où nous ne sommes jamais allés... à vérifier ! Le point de vue sur la vieille ville est tout a fait différent lorsque l'on se trouve en hauteur sur les remparts, et nous avons découvert d'autres endroits magnifiques.

Entre la naissance de Cartagena de Indias en 1533 et la Déclaration d'Indépendance en 1811, il s'est passé 3 siècles... Pendant cette période, la Couronne d'Espagne a fait de cette ville la plaque tournante des Amériques avec le commerce de l'or, préalablement pillé aux indiens, et malheureusement avec celui des esclaves. Convoitée par les Anglais, les Français et autres pirates, Cartagena a été assiegé, pillée ou détruite de nombreuses fois. Mais n'ayant jamais cédé, la ville et ses habitants ont fait parlé d'eux dans ce nouveau monde. Cartagena de Indias, après ces importants travaux de fortifications réalisés au fil des siècles par l'empire militaire espagnol, est devenue la plus grande ville fortifiée des 3 Amériques.

Quatres quartiers sont à l'intérieur des remparts : Centro, San Diego, Matuna et Getsemani. Le Centro et San Diego sont les quartiers les plus fréquentés par les touristes, car musées, églises, boutiques, restos se trouvent là. Les 2 autres quartiers sont restés plus populaires mais non sans charme et originalité.

Fuerte del Pastillo - Côté intérieur

Baluarte del Reducto - Baluarte de San Francisco

Baluarte de Santo Domingo - Sur les remparts

Côté ville, Plaza de la Artilleria - Calléjon de los Estribos

Baluarte de la Cruz (détruit par les français en 1697) - Las Bovedas
Fuerte de la Tenaza - India Catalina, indienne capturée par Pedro de Heredia, pour lui servir de guide et d'interprète, devenant ainsi le "pacificateur" entre troupes espagnoles et populations indiennes

mercredi 5 janvier 2011

Cartagena... de jour

Tipico restaurante - Casa de la Aduana

Première maison a avoir été restaurée dans el centro

Palacio de la Inquisicion - C'est par cette Ventana de la Denuncia que les "héretiques" étaient dénoncés !

Calle San Juan de Dios - Statue de Fernando Botero, célèbre peintre et sculpteur colombien toujours vivant (né en 1932 à Medellin), mondialement connu pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses

Plaza de San Pedro Claver - Quel rythme !

Un des grands restaurants de Cartagena - Les pièces du Museo de Arte Moderno sortent dans la rue

Et ça blague... même les sculptures !

Convento de San Pedro Claver, "Esclavo de los esclavos para siempré"

Peinture Haïtienne - Magnifique sculpture en bois afro-caribéenne

lundi 3 janvier 2011

Castillo San Felipe de Barajas

Bon, les fêtes passées, une marche sous un soleil de plomb pour éliminer et un peu d'histoire (oh vraiment résumée) pour les neurones ! San Felipe de Barajas est la plus grosse forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale, un premier fort fut construit en 1536, puis reconstruit en 1657 et renforcé au milieu du XVIIIème siècle. Elle est située au sommet de la colline San Lazaro, endroit stratégique, car on voit tous les chemins pouvant mener à une invasion de la ville par la terre ou par la baie. Elle a servi surtout à se prémunir des nombreux pirates qui ont assiégé la ville à 5 reprises, et fut conçue de sorte que, même si une partie tombait entre les mains des envahisseurs, les défenseurs pouvaient tirer d'une autre partie, mais celà n'arriva pas, car cette forteresse n'a jamais été conquise !









dimanche 2 janvier 2011

Nuit du 31 décembre 2010

Il est 20h30, nous arrivons dans la vieille ville, toujours aussi magique ! Mais, petite déception, les bars, dont celui de Dondé Fidel, sont fermés. Nous comprenons celà en sillonnant les rues que, ce soir, la musique est dans la rue et dans les restaurants. D'ailleurs, les 2 ou 3 plus grands restaurants, qui bénéficient de terrasses immenses le soir, ont leur orchestre privé. Donc, changement de programme, nous décidons de dîner au restaurant... celui là sera très bien avec son guitariste très "gipsy king" ! Un serveur, qui parle tellement vite que nous ne comprenons qu'un mot sur deux mais, qui nous sert el mejor vino blanco... fou rire car ils sont débordés, ne notent pas les commandes... si on avait voulu, on mangeait 2 fois ! Le "gipsy king" qui est prêt à faire "péter" ses cordes, la musique des autres restaurants, le flot incessant des passants, avec un concentré de belles filles, on n'a jamais vu ça, incroyable ! Ici, elles portent en guise de robe, ce que nous portons en... tunique, plus talons hauts et chapeau, aïe aïe aïe... Nous revient alors en mémoire la chanson de Michel Fugain "les sud-américaines", on vous laisse vous rappeler du refrain ! Notre dîner terminé, nous nous insérons dans ce flot ondulant qui va de rue en rue... samba, salsa... Nous nous retrouvons sur la place où se tiennent les calèches et là surprise, plus de salsa mais du rock... Adryana et ses musiciens se démènent sur ACDC... devant le Hard Rock Café... Tiens tiens, c'est bizarre, nous pensons tous les 2 en même temps à Nana ! Puis un magnifique feu d'artifices éclate dans le ciel... il est minuit... 2011 est là !