vendredi 14 janvier 2011

Journée plage...

Hier matin, nous prenons un taxi pour être à 08h00 au Mercado Bazurto, le plus grand marché de la ville. De là, partent des lanchas pour l'Ile de Baru, où se trouve la playa Blanca, longue d'environ 3,5 km. "L'amigo" vu la veille pour nous emmener là-bas n'est pas là ! Ouf "Lendro" nous propose la même chose, le départ est pour bientôt mais... nous attendrons 2 heures avant de partir ! Le Mercado Bazurto, immense marché "africain", avec ses couleurs et surtout... ses odeurs ! Petits marchands ambulants, restaurateurs, particuliers etc... se pressent ici dès les premières lueurs du jour, il ne faut pas oublier que Cartagena compte presque 1,2 million d'habitants... mais nous ne sommes pas "entrés" à l'intérieur, ce n'est pas pour les touristes ! Pendant les 2 heures d'attente, nous avons vu arriver du bois, de la bouffe, des jerricans de gasoil... un gros moteur, là on s'est dit qu'on allait sûrement couler ! Une trentaine de passagers, une demie douzaine d'enfants et nous partons enfin ! Après 3/4h de nav, playa blanca est devant nos yeux, c'est vrai qu'elle est jolie cette plage avec son sable blanc, ses petites "cahutes", ses hamacs à louer pour la nuit, ses transats ou chaises sous des petits abris... Dans 1 ou 2 heures, il y aura beaucoup de monde car les grosses navettes vont arriver, nous nous mettons donc à l'écart, laissant transats et chaises, car pour nous la plage c'est un paréo posé sur le sable et puis basta ! Après la baignade, la somnolence me gagne (Jo), lorsqu'une main me triture le muscle trapèze gauche et qu'une voix me dit "hum, mama, mucho mucho stress". C'est Paola, elle masse avec de l'aloe vera, c'est agréable, je me laisse faire... elle me demande d'où je viens et quand je lui dis que je suis française, elle me dit " mama, frances mucho mucho travail, mucha tension", je ne peux pas m'empêcher de rire... Massage fini, je me retrouve avec une bonne couche d'aloe vera de la racine des cheveux jusqu'aux pieds, le sable s'y colle, super... 13h30, un petit casse-croûte s'impose, nous repartons vers les "cahutes" pour trouver de quoi nous restaurer et se mettre ainsi à l'ombre car le soleil brûle. Crevettes marinées et grillées, riz un peu sucré, galettes de maïs, tomates, délicieux ! Il est l'heure de se rapprocher près des lanchas, "Lendro" nous a dit "tres de la tarde"... Des pontons flottants viennent chercher les passagers des grosses navettes, le vent s'est levé et la houle aussi. De bonnes vagues viennent "claquer" au bord de la plage, les manoeuvres deviennent difficiles, les gens s'affolent un peu et toujours pas de "Lendro" ! On va se renseigner auprès d'un policier qui nous dit qu'il n'y aura plus de lanchas et que pour rentrer à Cartagena, il faut prendre le bateau qui est encore là. Nous faisons signe au pilote du ponton flottant pour qu'il recule, les vagues sont grosses, il n'y arrive pas, nous avançons alors dans l'eau, Eric, portant le sac à dos façon "commando" se hisse en premier, je me retrouve avec de l'eau jusqu'au cou, un mec me tend son bras, je m'y agrippe et réussis à me hisser... ouf je n'ai pas perdu les lunettes de soleil !!!

Une vraie ruche cette rue - Olive, pour remplacer ton pick-up, en plus, il peut faire bétaillère !

Notre petite lancha où tout doit rentrer ! - Les gilets sont necesario para policia... mais il n'y en a pas pour tout le monde !

Chargé à bloc, à fond quand même - Santa Maria de Cartagena

Playa Blanca

Encore

Dans l'attente de notre assiette gourmande - Pour faire marcher le blender, Juan a un tout petit groupe électrogène... et la "terrasse" ne dispose que d'une seule ampoule

La nuit commence à tomber sur Cartagena

1 commentaire:

  1. Mignons les deux beaux gosses en bermuda sur la plage "blanche"... Toutes les photos font rêver !
    Bisous,
    Domi.

    RépondreSupprimer