dimanche 30 janvier 2011

A Naguarchirdup

Nous continuons nos petits sauts de puce d'île en île, parfois 50 minutes suffisent ! Il n'en demeure pas moins que la navigation doit être faite sous certaines conditions : avoir toujours le soleil dans le dos ou naviguer entre 12 et 14h00 et ne jamais arriver de nuit ; avancer lentement dès l'approche du corail ; surveillance à la proue avec lunettes polarisées afin de distinguer les couleurs.

jeudi 27 janvier 2011

Au gré des iles...


Tout continue d'aller pour le mieux et ce serait difficile de
faire autrement, n'est-ce pas, dans ce petit paradis ! Depuis
hier, nous sommes à Chichimé, mouillés entre 2 îles habitées.
Un peu de contact donc avec les Kunas, surtout pour le commerce.
Sur leur pirogue, ils passent voir les bateaux pour vendre
poisson, langouste mais surtout les fameux molas, et autres
créations des femmes. Allez, un peu à vous de chercher sur
internet ce qu'est un mola, interrogation écrite dans
15 jours !!! Hasta luego !

lundi 24 janvier 2011

Et oui, ca existe...


Et c'est vraiment incroyable quand on le voit, non pas en
photo, mais de ses propres yeux ! Nous mouillons devant
Orduptarboat (quel drôle de nom !)se trouvant dans l'archipel
des Coco Bandero Cays. On vous laisse deviner la "zénitude"
qui se dégage d'un tel endroit... où seuls la brise et le
clapot de l'eau se font entendre !

vendredi 21 janvier 2011

Archipielago de San Blas

Comme prévu, nous sommes arrivés ce matin (10h00 heure locale)
aux San Blas, ou plutôt au Kuna Yala... car les indiens Kunas
n'aiment pas le nom de San Blas, donné par les envahisseurs
Espagnols ! Mouillage devant l'Isla el Porvenir, seule île où
l'on peut faire ses papiers d'entrée dans le pays du Panama.
Attention amis navigateurs, prévoyez des dollars US car :
à l'immigration 30 USD, à la capitainerie 180 USD (on te donne
un permis de navigation valable dans tout le Panama pour 1 an,
avant il pouvait être délivré pour 1 mois, mais ils ont
arrêtés) au congress Kunas 24 USD... t'es drôlement plus léger
d'un seul coup !!! Allez, on va aller se baigner... en pensant
bien à vous tous !

mercredi 19 janvier 2011

Hasta luego Cartagena

Il est l'heure pour nous de quitter cette belle et envoûtante ville de Cartagena... Trop touristique, disent certains ! C'est vrai, mais c'est normal car il y a tant de choses à voir ! Et puis, il ne faut pas oublier que pendant des années ce pays a été "rayé" des destinations de voyage à cause des Farcs, de l'insécurité dans les villes... Hôtels, restaurants, etc... en ont énormément soufferts. Le Gouvernement fait un gros travail là-dessus, la police est partout, un peu trop pour nous Européens... mais il est vrai qu'à aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger ! D'ailleurs, le slogan de la toute dernière campagne de promotion du Gouvernement, où l'humour a résolument remplacé la peur, est "La Colombie, le seul risque est de vouloir y rester"... Mais pour nous le voyage doit continuer, car il faut nous rapprocher du Canal de Panama... Nous allons quand même prendre le temps de faire une halte dans les fameuses îles San Blas, où vivent les indiens Kunas. Vous ne pourrez découvrir les photos, qui s'annoncent superbes, que lorsque nous serons de nouveau dans la civilisation moderne (environ dans 3 semaines), seuls les messages-textes apparaîtront sur le blog. Bizzzzzzzzzzz à vous tous




vendredi 14 janvier 2011

Journée plage...

Hier matin, nous prenons un taxi pour être à 08h00 au Mercado Bazurto, le plus grand marché de la ville. De là, partent des lanchas pour l'Ile de Baru, où se trouve la playa Blanca, longue d'environ 3,5 km. "L'amigo" vu la veille pour nous emmener là-bas n'est pas là ! Ouf "Lendro" nous propose la même chose, le départ est pour bientôt mais... nous attendrons 2 heures avant de partir ! Le Mercado Bazurto, immense marché "africain", avec ses couleurs et surtout... ses odeurs ! Petits marchands ambulants, restaurateurs, particuliers etc... se pressent ici dès les premières lueurs du jour, il ne faut pas oublier que Cartagena compte presque 1,2 million d'habitants... mais nous ne sommes pas "entrés" à l'intérieur, ce n'est pas pour les touristes ! Pendant les 2 heures d'attente, nous avons vu arriver du bois, de la bouffe, des jerricans de gasoil... un gros moteur, là on s'est dit qu'on allait sûrement couler ! Une trentaine de passagers, une demie douzaine d'enfants et nous partons enfin ! Après 3/4h de nav, playa blanca est devant nos yeux, c'est vrai qu'elle est jolie cette plage avec son sable blanc, ses petites "cahutes", ses hamacs à louer pour la nuit, ses transats ou chaises sous des petits abris... Dans 1 ou 2 heures, il y aura beaucoup de monde car les grosses navettes vont arriver, nous nous mettons donc à l'écart, laissant transats et chaises, car pour nous la plage c'est un paréo posé sur le sable et puis basta ! Après la baignade, la somnolence me gagne (Jo), lorsqu'une main me triture le muscle trapèze gauche et qu'une voix me dit "hum, mama, mucho mucho stress". C'est Paola, elle masse avec de l'aloe vera, c'est agréable, je me laisse faire... elle me demande d'où je viens et quand je lui dis que je suis française, elle me dit " mama, frances mucho mucho travail, mucha tension", je ne peux pas m'empêcher de rire... Massage fini, je me retrouve avec une bonne couche d'aloe vera de la racine des cheveux jusqu'aux pieds, le sable s'y colle, super... 13h30, un petit casse-croûte s'impose, nous repartons vers les "cahutes" pour trouver de quoi nous restaurer et se mettre ainsi à l'ombre car le soleil brûle. Crevettes marinées et grillées, riz un peu sucré, galettes de maïs, tomates, délicieux ! Il est l'heure de se rapprocher près des lanchas, "Lendro" nous a dit "tres de la tarde"... Des pontons flottants viennent chercher les passagers des grosses navettes, le vent s'est levé et la houle aussi. De bonnes vagues viennent "claquer" au bord de la plage, les manoeuvres deviennent difficiles, les gens s'affolent un peu et toujours pas de "Lendro" ! On va se renseigner auprès d'un policier qui nous dit qu'il n'y aura plus de lanchas et que pour rentrer à Cartagena, il faut prendre le bateau qui est encore là. Nous faisons signe au pilote du ponton flottant pour qu'il recule, les vagues sont grosses, il n'y arrive pas, nous avançons alors dans l'eau, Eric, portant le sac à dos façon "commando" se hisse en premier, je me retrouve avec de l'eau jusqu'au cou, un mec me tend son bras, je m'y agrippe et réussis à me hisser... ouf je n'ai pas perdu les lunettes de soleil !!!

Une vraie ruche cette rue - Olive, pour remplacer ton pick-up, en plus, il peut faire bétaillère !

Notre petite lancha où tout doit rentrer ! - Les gilets sont necesario para policia... mais il n'y en a pas pour tout le monde !

Chargé à bloc, à fond quand même - Santa Maria de Cartagena

Playa Blanca

Encore

Dans l'attente de notre assiette gourmande - Pour faire marcher le blender, Juan a un tout petit groupe électrogène... et la "terrasse" ne dispose que d'une seule ampoule

La nuit commence à tomber sur Cartagena

mercredi 12 janvier 2011

Notre découverte continue...

Avec el Convento de la Popa, datant de 1607 (rénové dans les années 60), construit par les Augustiniens et se situant sur le point le plus haut de Cartagena (environ 200 m). Ce bâtiment rectangulaire avec un étage est assez rustique. La partie basse n'a pratiquement pas d'ouverture sur l'extérieur et renferme un patio où se trouvent un puits central, une galerie et une église bien sûr. Il est juste 10h00, les cars et les taxis affluent, aujourd'hui à Cartagena c'est l'Epiphanie et c'est un jour férié ! A midi, l'Eglise du Couvent, et toutes les autres en ville, seront pleines... n'oublions pas que 90 % de la population est catholique et surtout... pratiquante. Nous repartons en direction de la vieille ville, dont on ne se lasse pas... Une halte chez Carmela pour le déjeuner, en Colombie, les petits restos proposent toujours "el comida corriente", ce qui équivaut au menu du jour, se composant d'une soupe, d'un plat et d'une boisson, le prix ici était de 10000 pesos par personne, soit 4 €... et nous avons eu du poulet et du filet mignon ! Puis pause café dans le Parque Bolivar où nous attendrons l'ouverture du Museo del Oro Zenu, existant depuis une vingtaine d'années...

Croix du 16ème siècle avec vue sur le quartier Bocagrande du... 21ème siècle ! - Le patio et son puits

Un peu d'or ! - Coucou les filles



Chez Carmela - On adore les portes des maisons

La première maison où habita Simon Bolivar - Parque Bolivar avec la statue à la gloire du Libertador de América del Sur

Wouah ! J'en aurais bien pris 2 pour me faire une paire de boucles d'oreilles - Des graines étaient écrasées, le petit rouleau passé dedans et ensuite sur le corps

Figure humaine schématisée - Comme il doit être lourd !

Il ne fait que 3 cm de haut... mais quel travail ! - Statuette pré-colombienne

vendredi 7 janvier 2011

Les remparts...

Top départ à 9 heures équipés de nos "petites sandales de marche", nous voilà partis pour 3 ou 4 heures de marche environ... En effet, il y a 12 km de remparts, paraît-il autant qu'à Saint-Malo... où nous ne sommes jamais allés... à vérifier ! Le point de vue sur la vieille ville est tout a fait différent lorsque l'on se trouve en hauteur sur les remparts, et nous avons découvert d'autres endroits magnifiques.

Entre la naissance de Cartagena de Indias en 1533 et la Déclaration d'Indépendance en 1811, il s'est passé 3 siècles... Pendant cette période, la Couronne d'Espagne a fait de cette ville la plaque tournante des Amériques avec le commerce de l'or, préalablement pillé aux indiens, et malheureusement avec celui des esclaves. Convoitée par les Anglais, les Français et autres pirates, Cartagena a été assiegé, pillée ou détruite de nombreuses fois. Mais n'ayant jamais cédé, la ville et ses habitants ont fait parlé d'eux dans ce nouveau monde. Cartagena de Indias, après ces importants travaux de fortifications réalisés au fil des siècles par l'empire militaire espagnol, est devenue la plus grande ville fortifiée des 3 Amériques.

Quatres quartiers sont à l'intérieur des remparts : Centro, San Diego, Matuna et Getsemani. Le Centro et San Diego sont les quartiers les plus fréquentés par les touristes, car musées, églises, boutiques, restos se trouvent là. Les 2 autres quartiers sont restés plus populaires mais non sans charme et originalité.

Fuerte del Pastillo - Côté intérieur

Baluarte del Reducto - Baluarte de San Francisco

Baluarte de Santo Domingo - Sur les remparts

Côté ville, Plaza de la Artilleria - Calléjon de los Estribos

Baluarte de la Cruz (détruit par les français en 1697) - Las Bovedas
Fuerte de la Tenaza - India Catalina, indienne capturée par Pedro de Heredia, pour lui servir de guide et d'interprète, devenant ainsi le "pacificateur" entre troupes espagnoles et populations indiennes